Sous-projet 1.2 (ID FEM 9717)

Avec une amplitude de marée typique inférieure à 50 cm, la mer Méditerranée est qualifiée de microtidale. Cela réduit la capacité de dilution et de dispersion des déchets dissous et particulaires. Par ailleurs, le rejet d’eaux usées municipales non traitées dans les zones côtières ou dans les cours d’eau se déversant dans la Méditerranée demeure un problème environnemental majeur dans la plupart des pays du sud et de l’est de la Méditerranée, constituant ainsi l’un des principaux défis environnementaux. Les eaux usées municipales contiennent des charges élevées en nutriments, agents pathogènes et micro-organismes, représentant des risques directs ou indirects pour la santé et le bien-être humains. Dans les villes à forte activité industrielle, les eaux usées municipales déversées directement dans les réseaux publics d’assainissement contiennent généralement divers déchets chimiques. La couverture en stations de traitement des eaux usées varie selon la région, mais dans de nombreux cas, ces installations sont absentes ou ne fonctionnent pas de manière optimale.

Le sous-projet 1.2 contribue à la composante du MedProgramme portant sur la réduction de la pollution d’origine terrestre dans les zones côtières prioritaires et la mesure des progrès réalisés. Il vise à générer des investissements innovants dans les zones côtières méditerranéennes exposées aux risques de surexploitation des eaux souterraines, de perte d’habitats côtiers et d’eutrophisation, en promouvant l’amélioration des infrastructures afin de contribuer à l’approvisionnement en sources d’eau fiables pour l’agriculture et la sylviculture. Le financement du FEM soutiendra la sélection et la conception de ces investissements, ainsi que le renforcement des capacités qui y est associé. Les investissements au niveau national porteront principalement sur l’extension et la modernisation des stations de traitement des eaux usées, notammentla réutilisation et la réinjection des eaux traitées, ainsi que la dépollution des bassins versants, afin d’améliorer la situation sanitaire humaine et environnementale et de réduire les charges de polluants déversées dans la mer Méditerranée.

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Actions nationales – Investissements pour la réduction des nutriments dans les zones critiques côtières : Cette composante vise à favoriser les investissements dans la réduction de la pollution issue des eaux usées domestiques, en ciblant les points critiques de pollution reconnus au Liban, en Égypte et en Tunisie, par la réalisation d'études préparatoires de haut niveau en vue de projets d'investissement futurs.

Actions régionales – Harmonisation des normes pertinentes : Dans le cadre de cette composante, des activités spécifiques sont menées afin d’harmoniser et de mettre à niveau les normes existantes, ou d’en développer de nouvelles, pour les secteurs et activités exerçant des pressions significatives sur les environnements marins et côtiers en Méditerranée, tels que le traitement des eaux usées, la gestion des boues, le dessalement et l’aquaculture.